Un nouvel accès au problème des soucoupes volantes

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Un nouvel accès au problème des soucoupes volantes

Lumières dans la nuit n°4 – mai 1958

par Aimé Michel

Ainsi que nous l’avons annoncé dans nos précédents numéros, nous publions maintenant l’important article de Monsieur Aimé MICHEL, écrit spécialement pour les lecteurs de « Lumières dans la nuit », relatif à son extraordinaire découverte concernant le problème des «Soucoupes volantes». Cet éminent chercheur, dont les travaux sur cette question font autorité dans le monde entier maintenant, a poursuivi son enquête vaste et approfondie pendant plus de 7 ans avant d’obtenir une preuve véritablement décisive de l’existence de ces objets et de leur origine extra-terrestre. Souvenons-nous qu’il y a plus de 4 ans, dans son premier ouvrage, Monsieur Aimé MICHEL ne donnait pas une conclusion définitive à son enquête; puis vint la vague d’observations de l’automne 1954, sur laquelle il travailla pendant près de trois ans, recherchant sans cesse avec opiniâtreté des faits propres à faire avancer la solution de ce problème. Et, tout d’un coup, un trait de lumière: ce chercheur scrupuleux voyait ses efforts aboutir; il mettait la main sur une preuve irrécusable cette fois-ci, et décisive au point que tous les savants (parmi lesquels un physicien de réputation mondiale) qui ont eu connaissance à ce jour de cette découverte, sont convaincus à leur tour. Il convient de souligner que l’immense intérêt de celle-ci réside aussi dans le fait que sa vérification ne nécessite nullement une documentation très abondante; chacun peut constater les fondements inébranlables de cette découverte.

Dans son ouvrage qui fera date, «MYSTÉRIEUX OBJETS CÉLESTES», et paraîtra incessamment, Monsieur Aimé MICHEL analyse de façon exhaustive le problème des alignements, réseaux, concernant sa découverte, et conduit à des conclusions très précises.

 

Les fondements d’une polémique.

Il faut bien reconnaître que, depuis onze ans que l’on parle des Soucoupes volantes, les certitudes auxquelles on est arrivé ressortissent bien plus à la foi qu’à la Science.

D’un côté, il y a ceux qui croient qu’elles n’existent pas. Sur quoi se basent-ils? D’abord sur l’absence d’une preuve décisive, capable d’entraîner le consentement universel des savants, comme par exemple les expériences de PASTEUR mettant fin à la dispute sur 1 hétérogénie. Cette preuve, il faut bien le dire, n’existait pas jusqu’ici en ce qui concerne les Soucoupes. Ils fondent en outre leur scepticisme sur des raisons a priori, dont les principales sont les suivantes: si les Soucoupes existaient, elles viendraient d’un autre monde; or,

1°) aucune planète du système solaire n’est susceptible (affirment-ils) de porter une vie supérieurement développée; ni Mars, ni même Vénus n’offriraient un milieu favorable au développement et à l’évolution de la vie.

2°) sans doute d’innombrables planètes d’autres systèmes solaires peuvent-elles présenter des conditions semblables à celles de la Terre; mais ces systèmes solaires sont trop éloignés du nôtre, et nul engin ne pourra jamais franchir les espaces intersidéraux. Les Soucoupes volantes ne peuvent venir de nulle part.

Remarquons que, si l’on s’en tient à l’histoire des sciences, les preuves a priori ne valent rien. C’est sur des raisons de ce genre qu’on s’est fondé pour prouver que la Terre ne tournait pas sur elle même ni autour du Soleil, que la radioactivité artificielle était impossible, que les trains ne pourraient jamais franchir les tunnels, etc. La photo en couleurs a été inventée par deux hongrois qui ignoraient que d’illustres savants avaient montré son impossibilité. Et n’oublions pas la fameuse expérience de MICHELSON et MORLAY, qui donna des résultats impossibles.

En face de ceux qui croient que les Soucoupes n’existent pas, il y a ceux qui ont choisi de croire le contraire. Sur quoi se basent-ils? Essentiellement sur l’existence des témoignages. Un très grand savant français, d’abord sceptique, m’a écrit il y a quelques mois qu »il avait changé d’avis à la suite d’une observation faite par quelqu’un dont il était moralement assuré. Ce savant croit maintenant à l’existence des Soucoupes volantes. Mais toute sa science, qui est immense, ne lui permettra jamais de prouver sa croyance, parce que celle-ci découle d’un témoignage, et qu’un témoignage n’est pas une preuve scientifique: c’est seulement un fait historique. Est-ce à dire que la certitude d’un témoignage n’a aucune valeur? Bien sûr que non. Seulement, cette valeur est incommunicable. C’est ce qui explique l’aigreur de la dispute née du mystère des Soucoupes volantes: ceux qui y croient sont certains de ce qu’ils avancent, et ceux qui n’y croient pas ne peuvent pas être convaincus d’erreur.

Une nouvelle voie.

La question en était là lorsque, pendant l’automne 1954, trois mois durant, une fantastique vague de témoignages déferla sur l’Europe occidentale. De Septembre à Décembre, on put évaluer le nombre des personnes convaincues d’avoir vu à un demi million, rien qu’en France. Quand j’entrepris d’étudier cette vague, il y a quatre ans, je ne me cachais pas l’énormité de la tâche. Mais inversement, j’avais l’espoir qu’un problème posé sur une aussi vaste échelle devait porter en lui-même sa solution, et qu’il suffisait de la chercher avec assez de patience pour la trouver, dans un sens ou dans l’autre, positivement ou négativement.

Mon idée (qui m’avait d’ailleurs en partie été suggérée par Jean COCTEAU) était que si les Soucoupes volantes étaient des engins, la vague de 1954 pouvait comporter un ordre logique invisible au premier regard, comme par exemple une campagne militaire, qui n’est que chaos pour le combattant, mais qui s’ordonne sous les yeux de l’historien. Cet ordre, je l’ai cherché pendant trois ans. Et vers le mois de Décembre 1957, pour la première fois, une lueur m’apparut dans le chaos des dossiers patiemment rassemblés.

Une curieuse droite.

J’avais alors (après de nombreuses autres tentatives) entrepris d’étudier la disposition des observations sur une carte région par région, lorsque quelque chose de curieux attira mon attention sur le Centre-Est de la France. Du Sud de Poligny jusqu’à un point situé près de Gueugnon, en Saône-et-Loire, cinq observations présentaient une disposition rigoureusement rectiligne, sur une distance de 130 kilomètres.

Le long de cette ligne, d’Est en Ouest, se succédaient les observations du Pois de Poligny, de Saint-Germain du Bois, de Saint-Romain sous Goudon, de la Départementale 60 près de Ciry le Noble, et de la Départementale 25 près du Bois de Chazey. En contrôlant leur date, je découvris d’abord avec étonnement que tous ces cas étaient du 14 Octobre, puis que, sur les 5 observations, l’une (Saint-Germain) était un objet lumineux posé au sol, la suivante (Saint-Romain) un objet lumineux immobile, posé au sol, bloquant un moteur et éteignant un phare, la troisième un objet lumineux survolant la campagne au ras des arbres (Départementale 60), la quatrième un objet semblable bloquant un moteur et éteignant des phares. Seule, l’observation de Poligny pouvait être à la rigueur prise pour un bolide. Toutes les autres présentaient les caractères les plus incroyables attribués aux Soucoupes.

Cette première ligne droite me donna une autre idée: puisque 5 cas du 14 Octobre étaient alignés, pourquoi ne pas examiner si les autres cas du même jour ne présentaient pas eux aussi quelque disposition intéressante? Je découvris alors, ce même jour, un nouvel alignement de 4 observations: Poligny (déjà sur l’autre droite), Palleau (Saône-et-Loire), Meursanges (Côte d’or), et enfin, à 460 kilomètres de là, Méral, dans la Mayenne. Et Méral était encore une observation au sol.

(à suivre)

Nota.-

Nous demandons à tous nos lecteurs, et les en remercions à l’avance, de bien vouloir nous transmettre tous les rapports d’observations recueillis soit directement après enquête, soit dans la presse, ceci afin de remettre cette documentation à Monsieur Aimé MICHEL, qui poursuit ses travaux en vue d’obtenir des conclusions toujours plus précises. Des questionnaires d’enquête peuvent être envoyés sur demande.

Dès que sortira de presse l’important ouvrage de Monsieur Aimé MICHEL «MYSTÉRIEUX OBJETS CÉLESTES», nous le signalerons, ce qui ne saurait tarder.

 

Un nouvel accès au problème des soucoupes volantes

(suite et fin)

Lumières dans la nuit n°5 – juin 1958

par Aimé Michel

Voici la fin du très important article de Monsieur Aimé MICHEL, spécialement écrit pour nos lecteurs; rappelons qu’il concerne la sensationnelle découverte récente de ce chercheur dont les travaux sont maintenant universellement remarqués, par le fait qu’il a abordé ce problème d’une façon scientifique, tout à fait justiciable de la critique. Disons même que ces travaux sont presque les seuls à amener peu à peu l’adhésion du monde scientifique aux conclusions de l’existence des «Soucoupes volantes» comme engins extra-terrestres.

Lorsque paraitra cet article, l’important ouvrage de Monsieur Aimé MICHEL: «MYSTÉRIEUX OBJETS CÉLESTES» aura certainement paru; nous ne saurions trop souligner l’extrême intérêt qu’il y a à en approfondir la lecture, et nous demandons à tous nos lecteurs de le faire connaître autour d’eux. Nous pensons que cette découverte décisive est propre à engendrer des conséquences imprévues; en effet, si pour la première fois des savants, et par conséquent aussi ceux qui dirigent les peuples, peuvent acquérir la conviction totale de cette présence extra-terrestre dans nos cieux et parfois sur notre sol, cela ne peut-il pas logiquement influer sur la politique des nations?…

L’ordre caché sous le désordre.

Reprenant alors jour après jour toutes les observations de la saison, je pus constater qu’une très forte proportion des observations de chaque jour (parfois plus de 90%) se situait sur des droites. Le 15 Octobre, une de ces droites partait de l’Angleterre et aboutissait à l’embouchure du Pô, collectant une série d’observations toutes aussi incroyables les unes que les autres: atterrissages, sol arraché par une gigantesque succion, arbres brûlés etc. De plus, ces droites formaient parfois des réseaux d’un effet saisissant, avec prédominance de certains angles ( Π/2 et Π/6 ).

Ainsi, il se révélait que les cas les plus caractéristiques (et aussi ceux qui, jusqu’alors, avaient suscité le plus grand scepticisme) se répartissaient sur le globe terrestre selon un ordre géométrique étalé sur des millions de kilomètres carrés. Tout se présentait dès lors sous un jour totalement nouveau. Il fallait en effet, pour persister à croire que les Soucoupes volantes sont un mythe, prouver:

-ou bien que tous ces alignements ne signifiaient rien, qu’ils étaient dus au hasard. Mais comment? Le hasard ne s’ordonne que dans les grands nombres. Le 24 Septembre, sur 9 observations connues, 6 sont situées avec la plus grande précision sur une même droite de 480 kilomètres!

-ou bien que les Soucoupes volantes sont des phénomènes connus s’observant en ligne droite. Mais quels phénomènes? Les bolides se propagent bien en ligne droite, mais on ne les observe pas seulement sur leur projection orthogonale. Il n’existe pas de phénomène observé uniquement le long de droites.

-ou bien que les mythes, facéties, bobards, etc., se propagent au sol de façon orthodromique!

Y a-t-il une autre échappatoire? Certes, oui: dire que j’ai inventé toutes ces observations alignées. Mais elles ont toutes été rendues publiques par la presse de l’époque. Tout le monde peut les contrôler. Les références en sont régulièrement données dans mon livre: nom du journal, date, etc…

Nouvelles lueurs sur le problème des Soucoupes volantes.

Il semble donc que la révélation des alignements de l’automne 1954 pose le mystérieux problème d’une façon nouvelle: pour la première fois dans l’histoire des Soucoupes, leur étude peut s’entreprendre sans aucune créance préalable. Il ne s’agit plus de savoir si M.X a dit vrai ou non, ni d’évaluer la crédibilité de son témoignage. Il s’agit, son témoignage existant dans un texte publié, d’expliquer pourquoi il s’aligne avec les témoignages de M.M. Y, Z, R, S, T, etc., également publiés. C’est cela le problème. Et c’est un problème scientifique, entièrement justiciable de la critique.

Personnellement, mon opinion est faite depuis Décembre 1957: ces alignements sont inexplicables. Ou plus exactement, ils ne s’expliquent que par la réalité des soucoupes volantes. Et cette opinion, il faut le dire en terminant, est aussi celle d’un grand nombre de savants, parmi lesquels plusieurs de réputation mondiale. Tôt ou tard, ce nombre sera la majorité, et alors, sans doute, l’effort collectif de la science nous donnera enfin la clé du plus grand mystère de l’histoire.

Voici ci-contre une carte de la France sur laquelle toutes les observations du 7 Octobre 1954 ont été reportées, avec les nombreux alignements qui en résultent.

carte des observations

1.CHERBOURG:..on a vu des globes lumineux. (Paris-Presse du 10-10-54)
2.DUCLAIR:..M.X, aveuglé par un faisceau lumineux, rouvrit les yeux, vit une boule qui disparut en quelques minutes. (Parisien Libéré du 9-10-54)
3.ISLES-SUR-SUIPPES:..au bord de la route, un objet de plus de 3m de long comme un gros obus percé de hublots. (Paris-Presse du 10-10-54)
4.PLOZEVET:..vive lueur, fumée dense..(France-Soir du 9-10-54).
5.SAINT-BIHY:..des globes lumineux..(France-Soir du 9-10-54
6.LA FERTÉ-MACÉ:..un engin mystérieux, qui s’élevait à la verticale, laissant derrière lui une trainée blanche..(« Black out sur les soucoupes volantes », Jimmy GUIEU, Éditions du Fleuve Noir).
7.HENNEZIES:..Un « astronef » et ses occupants aperçus par deux enfants ..Objet en forme d’œuf, rouge, le haut pointé vers .le ciel..(« Black out sur les soucoupes volantes », Jimmy GUIEU, Éditions du Fleuve Noir)
8.SAINT-ÉTIENNE:..trois engins dégageaient une violente lumière blanche; un des engins était rond comme une soucoupe, les deux autres allongés comme des cigares. (France-Soir du 9-10-54).
9.SAINT-JEAN-D’ASSE:..une lueur d’un bleu intense..(Aurore du 9-10-54)
10.BALLON:..des étoiles grosses comme la Lune (sic!). (France-Soir du 9-10-54).
11.LAVENAY:..un œuf volant..(France-Soir du 9-10-54).
12.DORDIVES:..un objet bizarre..(France-Soir du 9-10-54).
13.CHALETTE:..un engin ovale lumineux. (France-Soir du 9-10-54).
14.LES AUBIERS:..un disque rouge. (France-Soir du 9-10-54).
15.CORBIGNY:..Appareils de forme cylindrique, émettant des lueurs rouge-orange lorsqu’ils se trouvaient à l’horizontale et d’un blanc éblouissant lorsqu’ils montaient à la verticale. (Aurore du 8-10-54).
16.BERUGES:..un champignon illuminé. (France-Soir du 10-10-54).
17.SAINT-SAVINIEN:..un disque lumineux. (Sud-Ouest du 14-10-54).
18.SAINT-PLANTAIRE.
19.MONTLEVIC:..soucoupes, cigares, globes lumineux et disques volants. (Paris-Presse du 9-10-54).
20.JETTINGEN:..une coupole demi-sphérique. (France-Soir du 10-10-54).
21.PUYMOYEN:..à l’endroit où avait atterri une soucoupe, douze petits tas de cendre au milieu d’un cercle de 1,50m et, parmi les cendres, des bâtonnets. (Paris-Presse du 9-10-54).
22.MARCILLAC: forme d’entonnoir renversé. (Combat du 12-10-54).
23.BOURNEL:..forme circulaire. (Combat du 12-10-54).
24.MONTPEZAT:..un cercle lumineux, orange. (Combat du 12-10-54).
25.BEAUVOIR:..un engin mystérieux évoluant à une assez faible vitesse. (Parisien Libéré du 9-10-54).
26.MONTEUX:..un engin phosphorescent et de 2,50m de hauteur. (Presse locale, Octobre 54).
27.BOMPAS:..une formation de soucoupes..(« Black out sur les soucoupes volantes », Jimmy GUIEU, Éditions du Fleuve Noir).
28.CASSIS:..l’objet, qui semblait en aluminium, était très brillant. (Provençal).■

Aimé Michel

Nota.-

Nous demandons à tous nos lecteurs, et les en remercions à l’avance, de bien vouloir nous transmettre tous les rapports d’observations recueillis soit directement après enquête, soit dans la presse, ceci afin de remettre cette documentation à Monsieur Aimé MICHEL, qui poursuit ses travaux en vue d’obtenir des conclusions toujours plus précises. Des questionnaires d’enquête peuvent être envoyés sur demande.

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