Maeterlinck, oui, encore!

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Maeterlinck, oui, encore!

Article paru dans Le nouveau Planète N°8 de juin 1969

On réédite enfin les ouvrages du Maeterlinck
chercheur et philosophe que Planète a remis longtemps à l’honneur.
Les savants l’ont tenu pour un amateur chimérique.
Mais c’est lui qui avait raison
sur tous les points essentiels et même et surtout sur l’idée
qu’il convient de se faire de la science.

Écrivain belge d’expression française, «son inspiration unit le symbolisme au mysticisme» affirment les dictionnaires que nos enfants, en 1969, portent dans leur cartable. Et de citer les deux œuvres inévitables et illisibles, Pelléas et Mélisande et l’Oiseau bleu.

De la Grande Porte, du Temple enseveli, du Grand Secret, de l’Intelligence des fleurs, rien. Maeterlinck est, et semble, devoir rester longtemps encore le plus méconnu des écrivains du début du siècle. À la suite d’un article que j’avais écrit sur lui naguère, des lettres m’arrivèrent, étonnées: Quoi, Maeterlinck? Ce fabricant de fééries, cet obsédé de science méprisé des savants? On me citait des erreurs glanées dans divers de ses essais, et notamment dans la Vie de l’espace.

Sans doute. Seulement il se trouve que cet ignorant prétendu eut toujours raison sur l’essentiel contre les cancres diplômés. Pour la querelle de la relativité et alors qu’au Collège de France et à l’Académie des sciences on traitait Einstein de fumiste, il sentit où était la vérité. Il est piquant d’opposer à la divination de cet ignorant la célèbre lettre d’Henri Poincaré sur Einstein, où l’on peut lire ceci: «On doit… s’attendre à ce que la plupart des voies dans lesquelles | Einstein | s’engage soient des impasses» (écrit en 1911, alors que Poincaré avait eu six ans pour réfléchir sur les fameux mémoires des Annales de physique de 1905).

S’il fallait jeter au rebut tous ceux qui se sont trompés une fois ou l’autre, Maeterlinck se trouverait en excellente compagnie. Et que ceux qui le traitent d’ignorant lisent ses trois essais les plus fameux qu’un éditeur vient d’avoir la bonne idée de rééditer[1]. Ils verront qu’il avait lu toute la bibliographie scientifique de l’époque et qu’il avait, en outre, fait ou refait lui-même de nombreuses expériences.

Mais je sais ce qui agace beaucoup d’hommes de sciences dans son œuvre de réflexion scientifique: c’est que pour lui la science n’a d’intérêt que dans la mesure où elle peut éclairer l’homme sur sa destinée, sur sa situation dans l’univers, sur les grands problèmes qu’éternellement sa conscience se pose. C’est là une conception de la science que la majorité des savants tient pour une abomination, ce que le public, le plus souvent, ignore.

On devrait évoquer ici à son propos, une fois de plus, l’exemple des grands novateurs. Tous, sans exception aucune, ont d’abord été rejetés sans hésitation par la communauté des savants: se rappeler par exemple Semmelweis, qui reconnut bien avant Pasteur la transmission de certaines maladies par des germes, fut déshonoré, exclu de sa profession et se suicida; Mendel, le fondateur posthume de la génétique; Galois, rejeté par Cauchy, etc. C’est un vieux procès, familier à nos lecteurs. Or, toute la réflexion de Maeterlinck jusqu’au bout de sa longue vie – il mourut en 1949 à l’âge de 87 ans – n’eut qu’un seul objet: chercher dans la science des motifs de la dépasser. Voici quelques exemples particulièrement remarquables de cette démarche.

Dans sa Vie des Termites, il étudie longuement le paradoxe d’une intelligence d’espèce apparemment infaillible et d’un aveuglement individuel qui ne sait jamais sortir de ce que l’espèce a prévu.

«Le cas du Chalicodome ou abeille maçonne, notamment, est typique et frappant, écrit-il. Elle emmagasine du miel dans une cellule, y pond un œuf, et la ferme. Faites une brèche à la cellule en l’absence de l’insecte durant la période consacrée aux travaux de maçonnerie, il la répare à l’instant. La maçonnerie terminée, faites un trou dans la même cellule: l’abeille n’en a cure et continue de dégorger son miel dans le vase percé d’où il s’écoule à mesure: puis, quand elle estime qu’elle y a versé la quantité de miel qui normalement aurait suffi à la remplir, elle pond son œuf qui fuit avec le reste par la même ouverture, et satisfaite, gravement, scrupuleusement, ferme la cellule vide.»

Jusqu’ici Maeterlinck se borne à rapporter ce qui est scientifiquement connu. Le savant de 1969 n’a rien à y changer, à part quelques expressions attribuant à l’insecte une subjectivité improuvable expérimentalement («elle estime», «satisfaite», «gravement», «scrupuleusement», etc.). Ce même savant remplacerait de telles expressions par quelques références à des découvertes postérieures à Maeterlinck sur les hormones régulatrices de l’activité de l’animal[2]. Mais enfin, l’écrivain n’outrepasse pas dans son texte le cadre scientifique admis à l’époque où il écrivait. S’il s’était borné là, jamais on ne lui eût fait grief d’erreurs, du reste pas plus abondantes dans son œuvre que dans celle du plus académique des savants, dès qu’il se mêle d’écrire.

Passer de l’abeille maçonne à la fièvre et au cancer, holà!

C’est après, eu égard à l’éthique scientifique admise, que cela se gâte:

«| Ces faits |, écrit en effet Maeterlinck, reproduisent assez curieusement ce qui se passe dans notre propre corps, dans notre vie inconsciente ou organique. Nous retrouvons en nous les mêmes exemples alternés d’intelligence et de stupidité. La médecine moderne avec ses études sur les sécrétions internes, les toxines, les anticorps, l’anaphylaxie, etc., nous en fournirait une longue liste; mais ce que nos pères, qui n’en savaient pas tant, appelaient simplement la fièvre, résume en un seul la plupart de ces exemples. La fièvre, comme les enfants mêmes ne l’ignorent plus, n’est qu’une réaction, une défense de notre organisme faite de mille concours ingénieux et compliqués. Avant que nous eussions trouvé le moyen d’enrayer ou régler ses excès, d’habitude elle emportait le patient plus sûrement que le mal qu’elle venait combattre. Il est au surplus assez probable que la plus cruelle, la plus incurable de nos maladies, le cancer, avec sa prolifération de cellules désordonnées, n’est qu’une manifestation du zèle aveugle et intempestif d’éléments chargés de la défense de notre vie.»

Passer de l’abeille maçonne à la fièvre et au cancer, holà! s’écrie ici le savant respectueux des règles qui assurent la tranquillité de sa progression. Et par le biais d’une   «intelligence» et d’une «stupidité» des phénomènes, par-dessus le marché! C’est intolérable, c’est absurde, cela traduit le confusionnisme le plus dangereux. Raisonner ainsi c’est détruire délibérément le seul garde-fou de la pensée humaine, la méthode expérimentale; par conséquent c’est ouvrir la voie à un retour de toutes les superstitions. Et ce savant déjà horrifié ne peut manquer de tomber de haut en poursuivant sa lecture, car Maeterlinck, qui voit très bien où il va, n’hésite pas à le dire:

«Si nous connaissions mieux l’instinct des insectes, ses limites et ses rapports avec l’intelligence et l’Anima Mundi, écrit-il quatre pages plus loin, nous apprendrions peut-être, les données étant les mêmes, à connaître l’instinct de nos organes où se cachent vraisemblablement presque tous les secrets de la vie et de la mort.»

L’Anima Mundi, l’Âme du monde, personne, n’est-ce pas, ne l’a jamais rencontrée sous son scalpel. En parler à propos de science doit donc être considéré comme aberrant. Notre auteur s’arrêtera-t-il là? Pas du tout. Tout cela n’est qu’un début.

En vertu de cette immortalité collective

Si les réactions de l’insecte ressemblent à celles de notre corps, pourquoi ne pas envisager l’hypothèse inverse et examiner si notre corps, avec ses cellules obéissant à des mécanismes à la fois autonomes et coordonnés, ne donne pas l’image des sociétés animales les plus élaborées, celles des abeilles des termites et des fourmis? La fourmilière ne serait-elle pas un être, par hasard? Ne serait-il pas plus juste de dire que la fourmi et l’abeille sont les cellules du corps appelé fourmilière ou ruche?

«La population de la ruche, de la fourmilière ou de la termitière… paraît être un individu unique, un seul être vivant, dont les organes, formés d’innombrables cellules, ne sont disséminés qu’en apparence, mais restent toujours soumis à la même énergie ou personnalité vitale, à la même loi centrale. En vertu de cette immortalité collective, le décès de centaines, voire de milliers de termites auxquels d’autres succèdent immédiatement, n’atteint pas, n’altère pas l’être unique, de même que dans notre corps la fin de milliers de cellules, que d’autres remplacent à l’instant, n’atteint pas, n’altère pas la vie de notre moi. Depuis des millions d’années, comme un homme qui ne mourrait jamais, c’est toujours le même termite qui continue de vivre…»

Avant de voir jusqu’où le cours de ces réflexions conduit Maeterlinck, arrêtons-nous un instant pour connaître le verdict de la science de 1969 devant des hypothèses imaginées il y a plus de soixante ans.

Il ne s’est pas contenté de réfléchir sur les abeilles et les fourmis

Eh bien, constatons simplement que tout ce qu’avait imaginé Maeterlinck a été confirmé par des découvertes ultérieures.

Il avait supposé que les mécanismes directeurs du comportement de l’abeille étaient de même nature que ceux que les hormones actionnent dans notre corps: je renvoie le lecteur au chapitre consacré par Mademoiselle Pin, de l’I.n.r.a., aux préhormones dans le Traité de biologie de l’abeille de Chauvin et à son énorme bibliographie (voir note).

Il avait défini le cancer homme le «zèle aveugle et intempestif d’éléments chargés de la défense de notre vie». Cela aussi a été confirmé par les recherches de biologie moléculaire de la cellule cancéreuse, par les recherches d’immunologie, par les innombrables travaux sur les greffes.

Mais, dira-t-on, l’Anima Mundi? Faut-il, parce que cet écrivain incontestablement curieux et intuitif a montré si souvent une sorte de géniale prescience scientifique, avaler aussi ses spéculations métaphysiques?

Maeterlinck en effet ne s’est pas contenté de réfléchir sur les abeilles et les termites. Il s’est interrogé sur la survie (dans la Grande Porte et la Mort), sur l’avenir du monde et de l’homme (dans la Sagesse et la Destinée, mais aussi dans la plupart de ses autres œuvres), sur la vie universelle (dans ses trois essais sur les insectes et dans l’Intelligence des fleurs), sur l’âme (l’Hôte inconnu), sur l’origine des religions (le Temple enseveli) et sur bien d’autres questions encore qui sont précisément celles que tout homme doit résoudre d’une façon ou d’une autre avant de mourir.

Sur l’inéluctable socialisation de l’humanité

On nous dit: ces questions appartiennent aux philosophes, laissez-les leur. Ou bien: se les poser, c’est déjà accepter un premier dévoiement de la pensée, puisqu’elles sont insolubles et que l’homme a mieux à faire que de s’épuiser à résoudre la quadrature du cercle.

Pour ma part, je suis toujours émerveillé d’entendre que l’on a mieux à faire qu’à penser à ci ou ça. Je prétends que l’on a le temps et même le devoir de penser à tout.

Voilà un homme qui pendant trois quarts de siècle s’est passionné pour les découvertes de la science, qui, seul ou presque de tous les esprits distingués de son temps, a jugé les travaux des biologistes, des astronomes et des physiciens infiniment plus importants que ceux des gens de lettres ses pairs, et qui, néanmoins, n’a jamais caché qu’à son avis les savants se trompaient dans leur interprétation dernière des phénomènes de la vie et de la pensée et que lui, homme de lettres, avait quelque chose à leur apprendre, des voies à leur montrer, des curiosités à leur inspirer, et finalement un univers spirituel à leur révéler. «II n’est plus temps de danser avec un cadavre, disait-il aux esprits littéraires, et aux savants: il est temps de voir aussi ce qu’il vous déplaît de voir», double avertissement qui n’aboutit à rien qu’à sa solitude, puisque maintenant encore on parle des «élucubrations» de Maeterlinck sans savoir qu’il avait eu raison contre tout le monde sur l’essentiel.

Sur l’inéluctable socialisation de l’humanité affirmée dans ses essais sur les insectes bien avant la révolution d’Octobre. Sur l’existence d’une infinité d’autres systèmes solaires, admise contre tous les astronomes de son temps.

Sur la gratuité et la fragilité du prétendu humanisme, annoncées bien avant Hitler, le L.s.d. et la révolution sexuelle suédoise. («Ne disons pas que ce n’est pas possible, que jamais nous n’en viendrons là. On en vient beaucoup plus facilement et plus vite qu’on ne pense à des choses qu’on n’osait imaginer. II suffit souvent d’un rien pour changer toute la morale, toute la destinée d’une longue suite de générations. L’immense rénovation du christianisme ne repose-t-elle pas sur une pointe d’aiguille?»)

De ces curiosités condamnées par le bon sens

Enfin, sur une foule de conceptions en contradiction totale avec celles de son temps et où nous reconnaissons soit notre monde familier, soit celui dont nous appelons ou redoutons l’enfantement prochain.

Maeterlinck a fait tourner les tables. II s’est passionné pour les animaux calculateurs. Il a étudié les grands «médiums» de son temps. Il s’est interrogé sur la survie et refait les expériences grâce auxquelles, selon certains, on peut commercer avec les morts. Il a enquêté sur ce que l’on appelait à l’époque la métaphysique et que l’on nomme maintenant parapsychologie. Tout cela sent terriblement le soufre. Bon! Et après? Ces curiosités-là ressemblent à toutes les autres curiosités, à ce que je sache. Tout ce que l’on pourrait leur reprocher, c’est d’être passionnantes et passionnées. Encore une fois, et après? Ne faut-il s’intéresser qu’aux choses ennuyeuses?

Il faudrait se demander pourquoi il est devenu si mal vu, du professionnel de la recherche, d’aller dans les directions où poussent les motivations puissantes. Et aussi pourquoi les savants de grande stature, les plus féconds, les meilleurs, montrent tous de ces curiosités condamnées par le bon sens. Je ne peux croire que ce fut tout à fait un hasard si le plus extraordinaire inventeur du siècle, Edison, perdit beaucoup de temps à essayer d’imaginer un téléphone pour parler avec les morts. Je crois plus raisonnable de constater que sa passion de communiquer avec les morts ne l’empêcha pas d’être l’inventeur le plus fécond, et que les moralisateurs si désireux de nous convaincre qu’Edison était fou n’ont, eux, jamais rien inventé.

«Tous les grands inventeurs avaient un grain» c’est l’irréfutable conclusion de Koestler qui, depuis une dizaine d’années, étudie les mécanismes de la création[3]. Tous ont cultivé quelque chimère. Il semble n’y avoir aucune exception. Qu’est-ce à dire, sinon que les cervelles sans chimère sont irrémédiablement bréhaignes? Ceux qui veulent nous purger avec leur ellébore auraient tôt fait, s’ils réussissaient, de réduire l’espèce humaine à ce cauchemar stercoraire que Maeterlinck voit dans la société des termites, d’un rationalisme minéral et désespéré, bien protégé derrière d’épais murs contre la lumière du soleil.

Argument supplémentaire: les recherches des bioniciens rejoignent remarquablement les analyses de Koestler et de Maeterlinck. Quand on essaie d’imiter avec des machines les processus psychologiques qui aboutissent à l’invention, on imite tout, sauf l’essentiel, qui semble rebelle à l’élucidation[4]. La machine peut imiter tout ce qui se prête à la définition, mais dans le cas de l’invention ce tout-là n’est rien. Maeterlinck l’avait prévu en étudiant les termites:

«Est-ce, demandait-il, par l’intelligence que les plus grandes, les plus profondes, les plus inexplicables et les moins matérielles de ces forces (qui organisent le monde vivant) se manifestent en nous qui sommes convaincus que cette intelligence est la couronne de cette terre et peut-être celle de tous les mondes? Tout ce qu’il y a d’essentiel dans notre vie, le fond même de cette vie n’est-il pas étranger et hostile à notre intelligence? Et cette intelligence même est-elle autre chose que le nom que nous donnons à l’une des forces spirituelles que nous comprenons le moins?»

La découverte est le plus beau des actes poétiques

En 1969, on connaît au moins partiellement la réponse à ces questions: si l’on appelle intelligence un processus entièrement identifiable en langage de software, non, ce n’est pas par l’intelligence que passe le plus profond de notre activité spirituelle[5]. Ou plutôt, il y passe, mais ce n’est pas de là qu’il sort, il n’y prend pas sa source. L’intelligence (au sens du software) et le grain de folie sont l’un et l’autre également inféconds. Nous ne savons pas si leur rencontre est suffisante. Mais nous savons qu’elle est nécessaire.

C’est pourquoi la démarche psychologique de Maeterlinck, si solitaire et insolite au début du siècle, nous paraît, à nous, si moderne. Il avait compris que les choses sont infiniment plus compliquées qu’elles ne paraissent et qu’on ne le dit et que le moyen le plus sûr de s’égarer dans un labyrinthe est de s’imaginer qu’on en connaît le plan.

Cet univers est un labyrinthe, et le plan, nul ne le connaît. Il faut y progresser en usant de la raison autant qu’elle peut donner, mais en prenant bien garde d’être attentif à tous les signes qui sortent de l’ombre, si déconcertants soient-ils. Un modèle admirable de cette conduite nous est offert par le grand naturaliste allemand Konrad Lorenz: «Quel bon exercice matinal pour un savant, dit-il dans son dernier livre[6], que de liquider tous les jours, avant le petit déjeuner, une de ses hypothèses préférées!» Dans son domaine particulier, Lorenz a provoqué une révolution en décidant d’observer les animaux en liberté dans la nature et non plus seulement dans des conditions de laboratoire imaginées par l’expérimentation. Il s’est alors aperçu que l’inattendu naissait d’un jaillissement continu. Pour faire cette découverte, il suffisait de comprendre que la nature a plus d’imagination que nous. Mais quel bouleversement pour qui croyait savoir d’avance ce que la nature a et n’a pas le droit de produire! Quel bouleversement aussi si l’on a les nerfs assez solides pour suivre cette logique jusqu’où elle nous mène: car alors il faudra renoncer à l’idée que la science est une «carrière» ayant des cadres intangibles à charge. À la nature de s’en arranger, si elle peut. Il faudra se résigner à affronter tel qu’il est le désordre des choses, frais matin toujours recommencé où toute leçon est bonne au savant, même celle du poète, et où la découverte est le plus beau des actes poétiques.

Aimé Michel.

Notes:
[1] Maurice Maeterlinck: Vie des AbeillesVie des TermitesVie des Fourmis, (Plon, 1968, un seul volume).
[2] Le monumental Traité de biologie de l’abeille, de Chauvin (Masson, 1968), donne 117 références pour les seules préhormones de l’abeille.
[3] Arthur Koestler: les Somnambulesle Cheval dans le moteur.
[4] Lucien Gérardin: la Bionique (Hachette).
[5] Voir dans l’Intelligence (C.a.l.) le chapitre d’Aimé Michel consacré aux intelligences supérieures.
[6] Konrad Loren: l’Agression (Flammarion).

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La vie et l’œuvre de Maurice Maeterlinck

 

Maurice Maeterlinck
Photo Roger Viollet

Maurice Lecat: les Caractères principaux du génie de Maeterlinck (Castaigne, Paris 1938).
Roger Bodart: Maurice Maeterlinck ou l’absurde dépassé (Lucien de Meyer, Bruxelles 1960).
G. Doneux: Maurice Maeterlinck, une poésie, une sagesse, un homme (Académie Royale de langue et littérature française, Bruxelles 1961).
Œuvre collective: Maurice Maeterlinck (La renaissance du livre, Bruxelles 1962).
Maeterlinck (Seghers, «Poètes d’aujourd’hui» Paris 1962).
Jean-Marie Andrieu: Maurice Maeterlinck (Classiques du XXe siècle, Éditions Universitaires, Paris 1962).
Cet ouvrage comporte une bibliographie exhaustive des œuvres écrites par Maeterlinck et des biographies et critiques écrites à son sujet.

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