Le problème de la réincarnation

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Dans une importante université de l’Inde, une équipe de savants étudie scientifiquement

Le problème de la réincarnation

Article paru dans Planète N°30 de septembre / octobre 1966

 

Nous avons reçu des Indes ces documents

Il ne faut pas parler de la mort. Il ne faut pas penser à la mort. M. Prudhomme n’a-t-il pas prouvé que «les plus malheureux sont ceux qui restent»? Et le poète latin Lucrèce que la mort ne nous concerne pas, puisque jusqu’au dernier moment nous sommes, et qu’après nous ne sommes plus?

Il existe au fond de la pensée occidentale une sorte de névrose du trépas, un refus hystérique d’appliquer à son étude réaliste et même à sa simple prise en considération objective les démarches de la raison expérimentale, qui constituent pourtant l’apport original de l’Occident à la pensée terrestre. Quand La Rochefoucauld énonce que la mort et le soleil «ne se peuvent regarder en face», il donne une forme lapidaire à la plus enracinée de nos superstitions.

Le janséniste en fait une maxime, le matérialiste une métaphysique (voir les propos de Sartre sur la mort), l’homme d’affaires américain une industrie («Mourez, nous ferons le reste»). Le devoir des moribonds, s’ils étaient bien élevés, serait, n’est-ce pas? de s’éclipser subitement et totalement, en s’abstenant d’abandonner dans vos bras ce corps que vous avez aimé et qui devient un objet d’horreur dès qu’il commence à vous montrer ce qui «ne se peut regarder en face».

Cette névrose du trépas, si particulière à l’Occident, est absente de nombreuses autres civilisations. Elle est, en fait, absente de toutes les civilisations paysannes, que le spectacle de la renaissance printanière a toujours convaincues du caractère transitoire de la mort. Pour le Chinois et le Romain ancien, l’ancêtre vit encore près du foyer, ou de la source, ou du seuil. Pour l’Indien, le Tibétain et l’Hellène, la mort n’est que l’épisode désincarné qui sépare les incarnations successives. L’Occidental a vite fait d’interpréter toutes ces conceptions par la sociologie et la psychanalyse. Il oublie facilement que l’on peut toujours trouver une explication psychanalytique. Les psychanalystes de l’entre-deux-guerres expliquaient la passion des enfants et de certains «rêveurs» pour l’astronautique par la forme de la fusée qui, disaient-ils, apaisait une obscure obsession phallique. Certes, certes. Mais enfin, depuis 1957, ce phallus vole.

Il s’agit d’un travail scientifique ordinaire

C’est ce que se sont dit un certain nombre de chercheurs de l’université de Rajasthan, à Jaïpur, aux Indes. Ces chercheurs ne sont nullement des spécialistes de disciplines dites «traditionnelles», c’est-à-dire plus ou moins occultes. Ce sont des professeurs enseignant les mêmes matières que leurs collègues de la Sorbonne.

Ils ont formé une commission composée des professeurs Daya Krishna (département de Philosophie), G.C. Pandey (département d’Histoire et de Culture indiennes), G.C. Patni (département de Mathématiques), T.K.N. Unnithan (département de Sociologie), B.D. Tikkiwal (département de Statistique) et H.N. Banerjee (département de Parapsychologie). Sous le contrôle de cette commission, le Dr Banerjee étudie, depuis une dizaine d’années, des cas concrets en rapport possible avec la théorie de la réincarnation. Plus exactement, et selon la terminologie proposée par la commission, Banerjee se livre à des investigations sur les cas allégués de «mémoire extra-cérébrale».

— Cette expression de «mémoire extra-cérébrale», dit le Dr Banerjee, a été adoptée pour désigner les souvenirs (réels ou supposés) de vies antérieures, dans la mesure où ces souvenirs: 1◦) ne peuvent être logiquement reliés au cerveau du sujet qui prétend les avoir, et 2◦) sont logiquement associés au cerveau d’un défunt. Le terme de réincarnation généralement utilisé pour désigner de tels cas est en effet présomptueux, ajoute le savant indien. Il a des résonances spirites et occultes, alors que nos recherches sont conduites empiriquement, comme un travail scientifique ordinaire, en négligeant toute considération théorique.

Comment procèdent les chercheurs de Jaipur? Essentiellement en se livrant sur place à des enquêtes approfondies, chaque fois qu’un cas de mémoire supposée extra-cérébrale leur est signalé.

La petite fille qui se souvenait de sa famille de l’autre vie

Voici l’un de ces cas, tel qu’il est rapporté par le Dr H.N. Banerjee dans le Bulletin publié par son département[1]. C’est l’histoire d’une jeune fille du nom de Swarna Lata Mishra.

Swarna Lata naquit le 2 mars 1948 au village de Shahpura, district de Tikamgarh (Madhya Pradesh). À l’âge de 3 ans et demi, elle habitait avec sa famille à Panna, un autre village du Madhya Pradesh. Un jour, son père l’emmena avec lui à Jabalpur, une des villes principales de l’État. En revenant de Jabalpur, comme ils traversaient la ville de Katni, quatre-vingt-dix kilomètres environ plus au nord, Swarna Lata demanda soudain au conducteur du camion qui les transportait de prendre «cette route transversale qui conduit à ma maison».

Quelques instants plus tard, alors que tout le monde prenait le thé à Katni, Swarna Lata déclara que «le thé serait bien meilleur si on allait le prendre chez moi, juste à côté». Le père fut intrigué par ces propos, et plus encore quand il entendit sa fille expliquer aux autres enfants qu’elle avait habité Katni «une autre fois», et que son nom de famille était alors Pathak. Un peu plus tard, la fillette se mit à chanter des chansons et à danser des danses inconnues de ses proches. Dès lors, elle ne cessa plus de parler de sa famille de «l’autre fois», donnant toutes sortes de détails inconnus de ses parents.

Ceux-ci bientôt changèrent une nouvelle fois de domicile et s’en allèrent habiter à Chatarpur. Jusque-là, les parents de Swarna Lata avaient noté les propos de leur fillette sans y attacher d’importance, croyant qu’il s’agissait d’une affabulation enfantine. Mais en 1958 (elle avait donc dix ans), la famille Mishra rencontra une dame à qui Swarna Lata déclara tout de go qu’elle l’avait connue «l’autre fois, à Katni». Cette dame était bien de Katni, et elle avait en effet une famille Pathak dans ses relations. Elle confirma les détails donnés depuis plus de six ans par la fillette. Le Dr Banerjee fut alors alerté. Écoutons-le.

— J’arrivai à Chatarpur en mars 1959. Pendant deux jours, je questionnai la fillette et pris note, entre autres choses, de neuf détails précis concernant la maison des Pathak à Katni. Puis je me rendis à Katni, où je trouvai la maison Pathak exactement telle que la fillette l’avait décrite. Jusque-là (j’ai pu m’en assurer), la famille Mishra ne savait pas de quelle famille Pathak il était question dans les propos de la fillette. C’est par la description que celle-ci m’avait donnée de la maison que je pus la trouver. Ayant lié connaissance avec cette famille, je constatai que tous les détails biographiques donnés par Swarna Lata correspondaient exactement à la vie d’une fille Pathak, nommée Biya, morte en 1939 après avoir épousé un certain Chintamani Pandey, de Maihar.

Plusieurs membres de la famille Pathak décidèrent alors de rendre visite à Swarna Lata. Celle-ci les reconnut. Elle fut ensuite emmenée d’abord à Katni, puis à Maihar. Dans cette dernière ville, elle reconnut de nombreuses personnes. Elle reconnut également les lieux et indiqua les changements survenus depuis la mort de Biya.

Au cours de son enquête, le Dr Banerjee constata que tous les détails topographiques et autres donnés par la fillette correspondaient à une réalité vieille de dix-huit ans. La description de la maison Pathak, les métiers exercés par les membres de la famille, tout était, dans les propos de Swarna Lata, tel qu’au moment de la mort de Biya.

Quatre-vingts cas semblables ont été étudiés

On voit tous les problèmes que soulève l’investigation de tels faits. Le premier de ces problèmes est celui de la valeur du témoignage. Certes, tous les phénomènes, tous les résultats expérimentaux relèvent du témoignage. Même les mathématiques relèvent parfois du témoignage! Certaines erreurs de calcul d’Einstein ont été répétées pendant trente ans, jusqu’à ce qu’un chercheur plus patient que les autres ait repris les calculs plutôt que de faire, comme ses prédécesseurs, confiance au maître. Ceux qui étudient la voyance, la télépathie ou la mémoire extra-cérébrale croient faire acte de recherche empirique, et, objectivement, le font. Rien ne ressemble plus à n’importe quelle autre expérience qu’une expérience de parapsychologie. Rien ne ressemble plus que les enquêtes du Dr Banerjee à n’importe quelle enquête historique.

Pour nous, il nous semble que plus on cherche, mieux cela vaut, et que si les faits rapportés par la commission non conformiste de l’université de Rajasthan sont vrais, la biologie, loin d’en être ruinée, n’en aura qu’un peu plus de pain sur la planche. Ces faits sont-ils vrais? C’est la question, bien sûr. Mais comment le saura-t-on si l’on ne laisse pas faire le Dr Banerjee et ses collègues?

Personne, d’ailleurs, ne songe à leur faire obstacle, en Inde du moins. Depuis le début de leurs recherches, ils ont déjà enquêté sur plus de quatre-vingts cas. Pour certains d’entre eux, d’importants appuis américains ont été dispensés. En voici un qui fut étudié conjointement en 1962 et 1963 par Banerjee et par le Dr Ian Stevenson, professeur et président du département de Psychiatrie et Neurologie à l’université américaine de Virginie[2]. Ce cas est considéré comme le plus extraordinaire connu jusqu’ici, tant par sa richesse qu’en raison de sa localisation: il se déroule en effet en ce moment même en Turquie, c’est-à-dire en plein pays musulman, dans un climat psychologique étranger à l’idée de réincarnation (le Coran, en effet, ne l’enseigne pas). Bien que les faits rapportés soient exactement les mêmes, les témoins turcs en donnent une interprétation totalement différente: pour eux, il s’agit d’une possession diabolique.

Le petit garçon qui se souvenait d’avoir été assassiné

Le 31 janvier 1956, un riche maraîcher turc du nom d’Abeit Suzulmus était assassiné par trois de ses ouvriers dans une écurie de sa propriété, à Bahchehe, district de Midik, Adana, Turquie. Ce maraîcher avait eu une vie compliquée. Sa première femme, Hatice, étant stérile, il l’avait répudiée, mais sans cesser de l’entretenir. Quand il se remaria avec Sahida, les deux femmes habitèrent des maisons voisines. Au moment où Abeit, attiré dans une écurie par les meurtriers, recevait les premiers coups, Sahida était dans les parages avec deux de ses enfants. À ses cris, tous trois accoururent et furent eux aussi massacrés. Deux des assassins furent pendus, le troisième mourut en prison.

À quelques mois de là, dans une autre région du même district de Midik, naissait le neuvième enfant d’un épicier-boucher nommé Méhémet Altinklish, un garçon qui fut appelé Ismaïl. On remarqua qu’il portait au sommet du crâne une sorte de marque profonde semblable à une cicatrice. Cette marque s’atténua peu à peu jusqu’à disparaître au bout de deux ans.

Ismaïl avait environ dix-huit mois et commençait à parler lorsqu’un jour qu’il reposait aux côtés de son père, il prononça tout à coup cette phrase:

— J’en ai assez d’être ici. Je veux retourner ma maison avec mes enfants.

Le père, stupéfait, et de l’entendre parler, et de ce qu’il disait, se mit à l’interroger. Le bébé répondit qu’il s’appelait Abeit Suzulmus, décrivit sa vie, son double mariage et son meurtre, précisant qu’il était mort d’une blessure sur le sommet du crâne.

À partir de ce moment, Ismaïl ne cessa de répéter devant ses parents furieux, et à qui voulait l’entendre, que son vrai nom était Abeit Suzulmus, que la famille Altinklish ne l’intéressait pas et qu’il voulait rentrer chez lui. À l’âge de trois ans, son père excédé lui dit:

— Eh bien! puisque tu prétends être cet Abeit Suzulmus, conduis-nous chez lui.

L’enfant le prit au mot, montra le chemin jusqu’à la maison Suzulmus, reconnut et nomma les membres de la famille, entraîna tout le monde jusqu’à l’écurie et expliqua très exactement toutes les circonstances du meurtre. Pointant le doigt vers Zaki Suzulmus, un des fils d’Abeit et de Sahida, il lui dit:

— Tu avais deux frères, Ismat et Zinhu, qui ont été tués avec moi.

Et un peu plus tard:

— Abdul Razok me doit une grosse somme d’argent.

Or, 1◦) ni la famille Altinklish ni, à plus forte raison, Ismaïl ne connaissaient cet Abdul Razok, et 2◦) la famille Suzulmus ignorait cette dette. Abdul Razok, interrogé par les Suzulmus, en reconnut la réalité.

La famille Suzulmus entourait le bambin (âgé de trois ans, ne l’oublions pas). Ils furent bientôt une trentaine. À un moment survint Hatice, l’épouse répudiée. Ismaïl l’appela sur-le-champ par son nom et lui dit qu’elle avait été sa première femme.

Une foule de détails semblables sont rapportés dans la monographie consacrée par Banerjee au cas Ismaïl. Certains sont saugrenus et d’autant plus étonnants.

Le défunt Suzulmus avait ainsi un jeune vacher du nom de Mezit qui se trouva, quelque temps après le meurtre, en âge de faire son service militaire. Il partit donc, puis revint et reprit son travail. Or, un jour qu’il conduisait une vache de feu Suzulmus au bout d’une laisse, le hasard le mit en présence du petit Ismaïl, qui ne le connaissait pas et ne l’avait jamais vu.

— Mais c’est Mezit! s’écria-t-il aussitôt. Et n’est-ce pas Sujaïn que tu conduis là?

C’était bien Sujaïn, naturellement.

Je dis «naturellement», car il semble bien, à lire les publications de l’université de Rajasthan[3], que tout ce que l’on peut souhaiter en fait de preuves d’une mémoire extra-cérébrale ait été dûment constaté par des témoins dont il ne viendrait à l’idée de personne de mettre la parole en doute s’il s’agissait d’autre chose, d’expériences de chimie par exemple. Faut-il dès lors admettre la réalité de la mémoire extra-cérébrale et, par voie de conséquence, la réincarnation?

Répétons-le: nous sommes curieux, nous ne sommes pas naïfs. Nous revendiquons pour les chercheurs de Jaïpur et pour tous les chercheurs non conformistes la même liberté et la même considération que pour les physiciens, les chimistes et les biologistes. La même, mais pas plus.

Et si la mort qui nous effraye était un problème bête!

En physique, en chimie, en biologie, on respecte le chercheur. Mais enfin, avant d’admettre une découverte, on la contrôle. Ce n’est pas de la suspicion. C’est de la méthode. Croire sans contrôle et rejeter sans examen témoignent d’une identique défaillance de la pensée. Les faits avancés par les chercheurs indiens et américains semblent convaincants. Ils rejoignent d’autres faits étudiés au début de ce siècle par le colonel de Rochas en France et par la Society for Psychical Research de Londres. Leur indiscutable air de famille suggère fortement qu’il y a là quelque chose de réel. Et ce quelque chose serait d’une telle conséquence et modifierait si profondément nos évaluations les plus profondes — signification de la vie et de la mort, situation de l’homme dans l’univers, sens de l’effort, de la souffrance et de l’amour — que l’on peut légitimement attendre de la science qu’elle y applique ses méthodes, si c’est possible. Et sait-on au juste ce qui est possible et ce qui ne l’est pas? Comment le saurait-on, si l’on n’essaie pas? Jusqu’ici, l’effroi de la pensée occidentale devant la mort l’a conduite, soit à agir comme si le problème n existait pas, quitte à l’exorciser par le sarcasme, soit à lui chercher des solutions absolues par des voies métaphysiques religieuses. Sans discuter la validité de ces solutions, on doit constater qu’elles sont incommunicables. Et si la mort était aussi un problème bête, justiciable des petites méthodes bêtes —  l’observation, l’expérimentation, la mesure — qui ont permis à l’homme de maîtriser son milieu physique, de vaincre la tuberculose, de libérer l’énergie atomique et d’aller dans la Lune? A-t-on jusqu’ici trouvé mieux que ces petites méthodes?

Le prisonnier dans sa cellule peut inventer une métaphysique de l’incarnation, récrire Kafka, se confier à Dieu. Tout cela est bon et conforme à l’élan de l’homme. Mais on ne voit pas pourquoi, sans descendre de ces niveaux sublimes, il ne chercherait pas aussi un clou pour crocheter la porte. Ah! certes, j’avoue que passer des mois à analyser et compter les propos d’un bambin turc et à contrôler que la vache s’appelait bien Sujaïn, cela manque de gravité. Mais écoutons l’astronome anglais Fred Hoyle[4]:

— Pour Aristote, les corps qui tombent sont «pesants» et ceux qui ne tombent pas sont «non pesants». Étant donné que l’air ne tombe pas, il n’a donc pas de poids. La manière dont Galilée régla cette question est extrêmement simple: il emplit une vessie d’air, la ferma hermétiquement et la pesa. Puis il la creva pour évacuer l’air et la pesa de nouveau. Elle pesait moins à la deuxième opération qu’à la première, ce qui démontrait que l’air éliminé possédait bien un poids propre.

Une vessie et un clou pour régler la question de savoir si la Nature a horreur du Vide, c’est bête. Mais n’empêche: ce clou et cette vessie ont réglé la question, et Aristote a bonne mine.

Quand aurons-nous fini de crever des vessies? Peut-être la plus aveuglante est-elle ce soleil que La Rochefoucauld n’osait pas regarder en face.

Aimé Michel

Notes:

[1] Parapsychology, Vol. 5, n° 4, 1963-64, p. 197 (Bank of Rajasthan, University Branch, Jaïpur, India).

[2] Ismaïl, Report of the case suggestive of extracerebral memory (Département of parapsychology, University of Rajasthan, Jaïpur, India).

[3] Outre le bulletin trimestriel Parapsychology cité ci-dessus, on peut consulter les Research Monographs consacrés à divers cas (dont celui d’Ismaïl), et surtout l’étude très complète publiée en juin 1965 sur le cas de Prabhu, fils de Khairati: Review of a case-history suggestive of extracerebral memory. Tous ces textes peuvent être obtenus en écrivant au Dr H.N. Banerjee, Département de Parapsychologie, University of Rajasthan, Jaïpur, Inde.

[4] Fred Hoyle: l’Astronomie (Éd. Pont Royal, p. 123).

 

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